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Selon un sondage réalisé en 2022, les réseaux sociaux sont la principale source d’informations pour le tiers de la population québécoise. Or, sur le web, la qualité de l’information est variable.

C’est encore plus vrai lorsque les géants du web, comme Facebook et Google, bloquent l’accès aux sites de nouvelles. Quand l’information côtoie fausses nouvelles, faits alternatifs, publireportages et théories à dormir debout, il peut être difficile de faire la part des choses.

Comment ne pas tomber dans le piège de la désinformation ? Voici quelques astuces !

S’abreuver à la bonne source

On entend par source d’information l’endroit d’où elle provient. Autrement dit, qui l’écrit, qui la diffuse, où, pourquoi ?

Vérifier la fiabilité de la source

Une source fiable propage des informations validées. Prenons Luci, pour ne donner qu’un exemple. Non seulement nous diffusons des informations fondées sur l’état actuel des connaissances scientifiques, mais elles sont aussi soumises à un processus de révision par notre équipe de chercheur·euses et de professionnel·les de la santé. Rien n’échappe à l’œil aiguisé de nos expert·es! L’objectif est de fournir l’information la plus exacte possible.

Qui s’exprime?

La qualité d’une information dépend aussi de qui la transmet. La crédibilité de l’auteur·ice repose sur sa notoriété et son expertise, évidemment, mais aussi sur ses intentions et ses intérêts.
En vertu de la loi canadienne sur la concurrence, les contenus publicitaires doivent être identifiés, même sur le web. Si un compte sur un réseau social vante un produit, vérifiez s’il y a la mention publicité dans les mots-clics ou «partenariat rémunéré » dans l’en-tête de la publication. Cela donne une bonne indication des intentions de la personne qui diffuse le contenu.

Valider l’exactitude d’une information

Une information est juste et rigoureuse lorsqu’elle peut être vérifiée par d’autres sources de confiance. Votre petit-fils glane ses conseils santé sur Tik Tok? Assurez-vous de confirmer les renseignements transmis auprès de votre conseiller ou votre conseillère Luci, vous disposerez alors d’une information vérifiée (ou non).

Il existe aussi des outils, comme la fonctionnalité de recherche Google Fact Check Explorer ou le site web AFP factuel, dont le mandat est de déboulonner les fausses nouvelles.

Un peu de sérieux

Une information sérieuse est présentée avec professionnalisme et soin. Elle est claire, bien structurée, sans faute. Une attention est accordée à l’expérience de lecture ou d’écoute. Le sensationnalisme, qu’il s’agisse d’images choquantes ou de textes provocateurs, offre rarement un contenu éclairé.

On parle de « clickbait » (piège à clics, en français) lorsque l’objectif est d’obtenir le plus de clics possible. Plus de clics, plus de revenus publicitaires. Souvent, cela se fait sans considération pour l’exactitude des faits relayés. On reconnait les pièges à clics dès leurs titres accrocheurs, conçus spécifiquement pour vous faire mordre à l’hameçon.

À l’affût de l’actualité

Dans un domaine en constante évolution comme la recherche scientifique, il est important que l’information soit à jour.

Sur le web, la plupart des articles ont une date; soit dans l’article même, soit dans les résultats de recherches. Si un article date, il sera utile de corroborer que l’information qu’il contient est encore d’actualité.

Pour les esprits les plus scientifiques, l’usage de Google Scholar — qui propose une recherche dans un bassin d’articles universitaires — est une option intéressante.

Et vous, qu’est-ce qui suscite une levée de drapeaux rouges lorsque vous consommez de l’information?