Skip to main content
Temps de lecture : 6 minutes

C’est le moment de recrinquer nos cadrans pour revenir à l’heure normale de l’Est, un rude rappel pour plusieurs que la nuit la plus longue de l’année est proche.

Moins de lumière, que faire ?

Lorsque les jours raccourcissent, la mèche de notre humeur peut raccourcir avec! Dans les pays nordiques, la dépression saisonnière toucherait jusqu’à 10 % des gens. Pour près d’une personne sur cinq au Canada, la baisse de lumière se traduit par une humeur maussade et une baisse d’énergie.

Mettre plus de lumière dans ses journées serait-elle la clé d’une meilleure qualité de vie? Voici quelques idées pour faire le plein!

Entretenir son cœur d’enfant

Marcher sur des sentiers ou dans les parcs, observer les petites choses de la nature ou les détails d’un édifice, attraper le premier flocon de l’année sur sa langue ou même sauter les pieds joints dans un trou d’eau est une source de plaisir à tout âge.

Les pluies froides d’automne ou les journées glaciales de l’hiver peuvent avoir un effet rébarbatif sur l’envie d’une bouffée d’air qui fait crisper les narines ! Investir dans des vêtements adaptés au climat et aux activités qu’on pratique peut changer la donne.

Vous n’avez pas envie de sortir du tout? Soit! Collez votre chaise devant la fenêtre et méditez dans une douche de lumière!

Rendez-vous avec le soleil

Avec les horaires chargés, il peut être difficile de faire une rencontre spontanée avec le soleil. Trouvez des gestes quotidiens qui vous permettent de vous faire dorer la couenne!

Ça peut être de se pointer le nez dehors pour ramasser un breuvage chaud à son café préféré, avec des points bonus « interaction sociale » pour la jasette avec votre barista! Offrez à votre voisinage de promener leur chien ou profitez de votre heure de lunch pour vous donner des missions-soleil, telle que maller cette lettre qui traîne sur le comptoir depuis deux semaines!

Même s’il ne s’agit que d’une dizaine de minutes de rayon, cela suffit à stimuler les neurones!

La luminothérapie

La luminothérapie consiste à exposer des parties du corps sous une lumière d’une certaine intensité. 10 000 lux est le standard clinique. La luminothérapie peut se faire en clinique, au spa ou chez soi.

Pratique, et probablement plus économique, on peut se procurer une lampe ou un masque de luminothérapie. La gamme de prix est variée (à partir de 20-25 $).

La vitamine D, pas que pour la débrouillardise

La vitamine D est produite par le corps lorsqu’il est exposé au soleil. L’été, une exposition de 20 à 30 minutes des bras et du visage suffit pour atteindre l’apport quotidien recommandé. Quand les grands froids reviennent, les vêtements chauds laissent moins d’espace de peau à s’exhiber aux rayons.

Au nord du 35e parallèle, les déficits en vitamine D sur la période du mois d’octobre au mois d’avril ne sont pas rares. Sans compter que la production de vitamine D diminue avec l’âge. Un supplément de vitamine D3 est donc recommandé après 50 ans. Consultez votre professionnel·le de la santé pour en savoir plus.

Respecter son rythme

Qu’ont en commun le sommeil, la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la production d’hormones, la température, l’humeur, la mémoire, la concentration ? Ce sont tous des processus biologiques réglés sur le rythme circadien.

« Circadien » vient des mots latins circa (ou « environ ») et diem (ou « jour »). Autrement dit : « environ un jour ». Vous l’aurez deviné: le rythme circadien s’échelonne sur un cycle de plus ou moins 24 heures, arrimé aux variations de la lumière.

Ce n’est peut-être pas très apparent, mais la lumière naturelle change pendant la journée. Elle passe d’une longueur d’onde plus bleutée le matin à une plus rougeâtre en après-midi. Le cerveau peut ainsi adapter son activité au moment du jour et, lorsque la lumière disparaît pour la nuit, sécréter l’hormone qui nous aide à nous endormir, la mélatonine.

C’est pourquoi passer trop de temps devant l’écran, qui projette de la lumière bleue, avant d’aller se coucher perturbe le sommeil.

Si les symptômes de la dépression saisonnière (fatigue, pensées suicidaires, difficulté à se concentrer et autres) deviennent incapacitants, n’hésitez pas, parlez-en à votre médecin.

Sinon, quels sont vos trucs et astuces pour garder le moral au plus creux de l’automne ?